«. Dieu and . Étant-la-cause-de-tout, contient tout, c'est-à-dire qu'on peut attribuer à Dieu tous les noms de créatures, Vie, Sagesse, etc? c'est le principe de la théologie positive ; mais Dieu étant cause de tout sans être rien de ce dont il cause, il faut lui enlever toutes ces attributions, et c'est le principe de la théologie négative

. M. Cf, G. Surya, and . Bataille, « L'hétérogène, il est difficile de le définir avec précision ; seule l'analyse scientifique le pourrait mais, comme elle appartient elle-même au monde homogène, les éléments hétérogènes échappent par nature à sa juridiction, 1992.

. Leiris, étudier la présence active du sacré dans nos sociétés modernes Bataille dans le texte suivant : La division des faits sociaux en faits religieux (prohibitions, obligations et réalisation de l'action sacrée) d'une part, en faits profanes (organisation civile, politique, juridique, industrielle et commerciale) d'autre part, bien qu'elle ne s'applique pas facilement aux sociétés primitives et qu'elle prête en général à un certain nombre de confusions, peut cependant servir de base à la détermination de deux impulsions humaines polarisées, à savoir l'EXCRÉTION et l'APPROPRIATION. En d'autres termes, à une époque où l'organisation religieuse d'une contrée déterminée se développe elle représente la voie la plus largement ouverte aux impulsions excrémentielles collectives (impulsions orgiaques) en opposition avec les institutions politiques, juridiques et économiques. (58) Dans cette perspective complémentaire, l'hétérologie est processus d'expulsion et de réabsorption violemment alternés, pp.200-201

. La-scatologie-ne-vise, baisser de quelques degrés le siège de la pensée, à lui faire perdre la tête ou ce qui revient au même, à faire perdre la pensée à la tête. Retour à la bêtise, à l'animalité acéphale. Le philosophe-bête-comme-ses-pieds

«. La-sagesse-ultime-consiste-À-voir and . Qu, en dernier lieu il n'y a pas de pureté ni d'impureté, que toutes les dualités sont illusoires, p.59, 1994.

. Bataille-constate-effectivement-que-le-christianisme, impureté, refoulé les aspects bas, nauséabonds et répugnants du sacré ? les plus susceptibles de susciter les réactions affectives les plus vives. Lui, à l'inverse, postulera que : La notion de corps étranger (hétérogène) permet de marquer l'identité élémentaire subjective des excréments (sperme, menstrues, urine, matières fécales) et de tout ce qui a pu être regardé comme sacré, divin ou merveilleux : un cadavre à demi décomposé errant la nuit dans un linceul lumineux pouvant être donné comme caractéristique de cette unité. (59) REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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V. Jankélévitch, Le pur et l'impur, 1960.

«. Dieu-est-mort and . Nietzsche-proclame-cette-nouvelle, angoisse ? ne peuvent plus se référer à Dieu, ni pour chercher auprès de lui une explication, ni pour trouver en lui un sens. L'être humain est forcé désormais de ne compter que sur lui-même, sans aucune espérance (au moins sans aucune espérance justifiée), et de maintenir seul en lui-même, vigilante et forte, sa volonté de puissance. On a souvent interprété ces paroles comme exprimant un défi prométhéen, l'ambition d'un homme qui, à travers le déguisement du « surhomme », voulait en vérité être Dieu. Mais quiconque se met réellement à lire Nietzsche reçoit des impressions toutes différentes. La mort de Dieu, son absence, possède dans cette oeuvre une présence plus puissante que dans bien des théodicées 46 . Il s'agit d'une absence infiniment multipliée, qui ne cesse de provoquer l'homme à lui donner, douloureusement et héroïquement, des réponses toujours nouvelles par lesquelles il se transcende lui-même. C'est comme si l'immanence 47 n'était en soi rien d'autre que le refus de la transcendance, comme si Nietzsche écrivait ses phrases sous l'oeil du Dieu absent et peut-être pour lui seul, pour le Dieu mort

H. Jeanne and L. , Étonnement philosophique : Une histoire de la philosophie, 1993.

«. Subrepticement, . Tous-les-fondements-des-morales-instituées-ont-Été-minés-pas, and . Dostoïevski, pour se demander : Dieu mort, que faire de cette liberté ? Si tout est permis, nous reste-t-il encore une valeur, qui serait la liberté elle-même ? Y a-t-il seulement une morale possible ? Aucune des boussoles anciennes n'est plus, ici, en état de fonctionner Ni Platon ni le Décalogue, ni Épictète ni Spinoza, dès lors que s'effondre l'ordre divin du monde qui, sous diverses formes, était leur commun fondement. Mais pas plus d'Holbach, Rousseau ou Stuart Mill, aucune nature ne constituant l'essence de l'homme. Hors jeu également le formalisme de Kant : si mon action doit se régler sur une maxime universelle, l'histoire est oubliée, et ma liberté devient pure abstraction Il n'y a de morale qu'en situation À quoi donc nous raccrocher ? Précisément à ce rien ?? rien de défini, rien de conditionné ?? qu'est la liberté. Formule étrange, au premier regard. Pour l'éclairer, il faut analyser comment peuvent se placer l'une par rapport à l'autre ma liberté et celle de l'autre. Sartre décrit leurs rendez-vous manqués en quelques cas de figure. Ou bien ma liberté est infinie et celle de l'autre réduite à zéro : c'est la violence pure, où le monde et les autres sont à frapper et à détruire Ou bien, symétrie inversée, ma liberté est quasi nulle et celle de l'autre infinie : la prière marque mon impuissance (envers Dieu, envers le souverain) Tout en souhaitant l'infléchir, j'accepte par avance de me soumettre à sa loi absolue, Mais cette relative connivence au sein même de l'oppression implique toujours que l'une des libertés se transforme en loi figée sur laquelle l'autre se règle et s'aliène

S. Brunschwig, on peut entendre ce terme en un sens « prudent » (= doctrine de la justice de Dieu) ou en un sens audacieux

«. À-la-primauté-du-savoir-qui-caractérise-toute-la-métaphysique, La condition de la pensée est à ses yeux la conscience morale, qui n'est elle-même ni le simple résultat d'une éducation ni l'imposition d'une norme à une sauvagerie préhumaine. L'exigence éthique la plus absolue se donne, universellement, dans le face-à-face des humains entre eux. Celui-ci ouvre une dimension qui n'est ni celle du monde des choses ni celle du monde des concepts. L'autre homme n'est pas une chose Je possède les choses, mais jamais ne voudrai les tuer. Elles sont devant moi, jamais " en face " : elle n'ont pas de visage. Le visage d'autrui est pour l'humain cette énigme qui lui fait face, où une identité impossible à posséder se donne sans concept. C'est là que s'inscrit, pour Levinas, le fondement de l'éthique. Le visage, si je ne m'en détourne pas, dit : " Tu ne tueras point Mais cette éthique n'est pas faite seulement d'interdit, ni même d'égalité ou de réciprocité. Au contraire. L'asymétrie est ici la règle. L'autre avant moi, comme une priorité absolue, sans réciprocité ni calcul. Si la relation de l'humain à l

. Du-grec-Êthos, Science des principes de la morale (morale : science du bien et des règles de l'action humaine) La morale désigne plus particulièrement l