Corps, érotisme et transgression dans les récits de fiction aux XXe-XXIe s.
Résumé
Introduction : formes typiques du corps en littérature : le corps idéalisé chez Pétrarque et dans la tradition lyrique qu’il inaugure jusqu’à la Pléiade et au-delà ; le corps trivial, ridicule, grotesque dans la tradition comique ; les corps monstrueux du romantisme (chez Hugo…).
Evolution des normes de la bienséance en littérature et du risque de censure du XIXe au XXIe s.: exemples d’ellipses pour ne pas contrevenir à la bienséance dans des nouvelles réalistes de la fin du XIXe (Une partie de campagne de Maupassant, La louve de Verga). Analyse de quelques textes transgressifs au XXe s. puis au XXIe s. (Houellebecq) pour identifier les frontières du convenable et du transgressif en fonction du contexte socio-historique.
Comparaison entre la censure (ou l’interdiction à un certain public) des représentations érotiques en littérature ou au cinéma de 1945 à aujourd’hui.
La transgression comme quête humaine et littéraire : Bataille théoricien et écrivain, la figure incontournable de Sade chez Bataille ou Pasolini, les enjeux d’une représentation transgressive du corps dans les récits de fiction au XXe s. en termes de narration, avec notamment l’héritage d’une expression moderne de la subjectivité en littérature (Proust, Joyce, V. Woolf…) dans la transcription narrative d’une expérience réelle ou fantasmée.
La représentation surréelle du corps désirable et/ou monstrueux chez Mandiargues et Landolfi : étude comparée de la question chez deux écrivains de nouvelles fantastiques partageant un même héritage romantique et symboliste, et identifiés comme les représentants d’une sorte de surréalisme narratif.
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